Leslee Cohen, l’avocat expert reconnu pour vos projets juridiques

Leslee Cohen pratique le droit à Chicago depuis de nombreuses années. Ces dix dernières années, elle s’est investie auprès d’entreprises en démarrage, après avoir cofondé son propre cabinet (Herschman Cohen) et accompagné la montée en puissance de la scène tech locale.


A son approche :

« J’ai un associé et, récemment, deux autres avocates nous ont rejoints. Nous sommes très attentifs aux réalités des jeunes pousses et des petites structures : leur budget doit servir à bien d’autres besoins que des honoraires d’avocat. Nous avons tous une solide expérience et refusons de doubler inutilement les factures. En clair, si l’un de nous traite un dossier complexe et sollicite un second avis, le client ne paie pas d’heures en plus pour cette relecture.

Larry Bellack, président de Portier Mobile à Chicago, partage ce constat : « Dans les grands cabinets, la question qui revient sans cesse, c’est : combien d’heures as-tu facturées ? Avant, si quelqu’un m’appelait pour une brève question, je notais 0,2 sur ma feuille de temps. Ici, c’est tout l’inverse : notre priorité, c’est de tisser des liens avec les entrepreneurs et de rester leur conseil au long cours. Qu’un client aille raconter notre efficacité autour de lui, voilà ce qui compte, bien plus qu’une demi-heure en plus sur un relevé d’heures. »

Sur les relations fondateur-investisseur :

À ses yeux, préserver le lien entre fondateur et investisseur reste capital, même lorsque les discussions se tendent. Elle s’attache à jouer un rôle de facilitatrice, jamais d’obstacle. Dernièrement, lors d’un tour de table en série A, tout se passait à merveille jusqu’à un désaccord soudain : la fondatrice, sous le coup de la colère, voulait exprimer sa frustration sans filtre. Leslee Cohen lui a alors conseillé : « Rédigez-moi tout ce que vous avez sur le cœur, envoyez-le-moi, et ensuite, on efface. Il y a deux semaines, vous étiez sur la même longueur d’onde, ça peut revenir. Cet investisseur stratégique apporte une vraie crédibilité à votre projet, il serait dommage de tout gâcher sur un coup de tête. »

Résultat : la fondatrice a rédigé un message cinglant, puis, deux heures plus tard, a remercié Leslee. Quelques jours après, les deux parties ont pris le temps d’échanger et la relation s’est rétablie.

Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, les retours complets des fondateurs, l’entretien intégral ainsi que des informations sur les tarifs et la facturation sont accessibles ci-dessous.

Ce contenu s’inscrit dans une série d’articles consacrés aux avocats spécialisés en start-up, appréciés des entrepreneurs. L’équipe s’appuie à la fois sur les retours collectés lors d’un vaste sondage et ses propres analyses. Les jeunes sociétés y trouvent des conseils très concrets, notamment pour affronter leurs premières années, de la structuration à la vie courante.


L’interview :

Eric Eldon : Votre cabinet a vu le jour après un passage dans une grande structure. Comment s’organise-t-il aujourd’hui avec les start-up ?

Leslee Cohen : J’accompagne souvent des entrepreneurs au stade de la simple idée. Dans ces cas-là, je consacre volontiers une heure d’échange gratuit : inutile de dépenser pour un avocat si l’étape suivante demande surtout de mûrir le projet. À partir du moment où le lancement devient concret, j’interviens sur la création de la structure, la rédaction des statuts, des règlements, tout ce qui pose les bases administratives.

Un passage fréquent concerne les accords de cofondateur. Beaucoup pensent que ce n’est pas la priorité, surtout quand il s’agit de s’associer avec un proche ou un ami d’enfance. Pourtant, avec l’expérience, j’ai vu bien trop de ruptures douloureuses. À quelques exceptions près, je recommande vraiment de ne pas négliger ce point.

Quand la start-up cherche ses premiers financements, je les accompagne sur les tours de table : SAFE, obligations convertibles, déclarations à la SEC, dépôts d’État, structuration du cycle d’investissement. Dès que l’entreprise embauche, je rédige les contrats de travail, je conseille sur la gestion RH, la mise en place d’attributions d’actions pour les conseillers, et la rédaction des conventions d’actions restreintes. Je m’occupe aussi de la politique de confidentialité, des conditions d’utilisation, des NDA, et ensuite des contrats quotidiens, que ce soit avec les clients ou les fournisseurs. La distinction salariés/indépendants, les plans d’intéressement, les tableaux de capitalisation : tout passe sur mon bureau.

Pour l’immobilier, à part le premier bail, je préfère passer la main.

Eldon : En quoi cette pratique diffère-t-elle de votre expérience dans un grand cabinet ?

Cohen : J’ai connu ce mode de fonctionnement : la pression sur la facturation, la chasse aux heures. Ici, c’est justement ce que nous avons voulu laisser derrière nous.

Nous sommes donc quatre aujourd’hui, avec toujours la même attention : permettre aux jeunes entreprises de garder la maîtrise de leurs dépenses. Notre expertise permet d’éviter les doubles facturations. Si un dossier demande deux regards, le client n’a pas à payer pour chaque minute cumulée.